Le samedi 21 janvier s’est tenue la première manifestation produite par le Fonds Eisenberg.
Dans un cadre merveilleux situé à deux pas de Notre Dame de Paris, incitant à la communion musicale, le Fonds Eisenberg a eu le privilège de présenter l’histoire de sa création, son objet, ses projets et ses ambitions, présentation ponctuée par un magnifique concert.
Permettre à des instrumentistes à cordes d’avoir accès à des instruments qui puissent rendre justice à leur talent telle est bien la raison d’être du Fonds Eisenberg.
Pour mener à bien sa tâche et ses ambitions le Fonds Eisenberg a besoin de se faire connaître, de créer des réseaux qui puissent lui permettre d’agréger des communautés de donateurs particuliers ou de fondations d’entreprises. Ce premier concert a constitué la première étape de cette mise en relation.
A l’issue de cette présentation, le Fonds Eisenberg a eu le privilège d’accueillir le violoncelliste Gauthier Herrmann et ses amis musiciens : Mathilde Borsarello-Herrmann violoniste et Pierre Cussac accordéoniste.
C’est une grande satisfaction pour le Fonds Eisenberg d’avoir permis l’attribution d’un magnifique violoncelle d’un maître italien du XIXème siècle à Gauthier Herrmann, musicien atypique, entrepreneur, explorateur et infatigable voyageur. Une rencontre prédestinée entre cet artiste et son nouveau compagnon d’aventures musicales baptisé fort à propos « Il Viaggiatore » !
Autour de Gauthier se cristallise un réseau d’amis musiciens qui parcourent le Monde sous son impulsion et sa direction artistique. Gauthier a eu le plaisir de se produire dans plus de 50 pays dont l’Inde, la Chine, le Koweït, le Vietnam, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Népal sans oublier l’Europe bien sûr.
Le choix des œuvres pour le très beau concert qu’il nous a offert avec ses amis est à l’image de l’homme : ce fut un immense voyage en Europe, en Amérique du Sud et en Orient. Une formation audacieuse réunissant l’instrument qui fait vibrer les peuples dans le monde entier, l’accordéon, et le violon et le violoncelle porteurs de la grande tradition classique européenne. Un mariage réussi grâce aux arrangements habiles et tout en finesse de Pierre Cussac et au jeu sensible et chaleureux de Mathilde Borsarello et de Gauthier Herrmann. Quel bonheur d’assister en direct à la révélation de l’essence d’Eisenberg : audace musicale, chatoiement des sonorités grâce à des instruments qui magnifient le jeu des artistes, partage des émotions musicales dans une pénombre apaisante à peine troublée par les craquements d’un joli feu de bois.